Les conseils d'un article du Financial Times

Dans l'édition du 4 octobre du Financial Times, se trouve un article signé Ade McCormack, intitulé Ensure it's all right on the night. Il a pour point de départ l'actualité des concentrations dans le secteur des technologies de l'information puis formule cinq grandes recommandations aux responsables informatiques pour éviter de se retrouver piégés avec un fournisseur. Parmi ces recommandations, la deuxième traite des standards ouverts (gras ajouté) :

Quand vous donnez des exigences technologiques, pensez au moins de noms de produits possible, et à un maximum de références à des standards ouverts. Si vous employez des fournisseurs qui basent leurs offres sur des standards qu'ils ne contrôlent pas seuls, comme Unix ou SQL, alors vous avez de plus grandes chances si besoin de migrer vers d'autres fournisseurs. Soyez attentifs aux standards propriétaires créés par les fournisseurs. Concentrez-vous sur ceux contrôlés par des organismes de standardisation indépendants. (When specifying technology requirements, minimise references to product names, but maximise references to open standards. If you use providers that base their offerings on standards not under their control,such as Unix or SQL, you have a greater chance of migrating to another vendor, if necessary. Be wary of proprietary standards created by the vendor. Focus on those controlled by independent standard bodies.)

Comme ces lignes le signalent bien, il ne faut donc pas confondre standard, standard propriétaire et standards ouverts, auxquels on peut ajouter standard du marché, standard de l'industrie ou standard de fait, souvent employés. L'adjectif ouvert change tout, à condition d'être vraiment ouvert, c'est-à-dire entre autres sans limite de mise en œuvre par tous : là aussi, il faut parfois savoir ce qui est mis derrière ce mot.