Le Web 2.0 repose encore plus sur les standards ouverts

« Web 2.0 » : voilà l'expression du moment, le format pour communiquer en attirant l'attention ou pour donner l'impression d'être à la pointe de la technologie. Et tout le monde s'y lance : par exemple Yahoo! propose depuis début mai en France la nouvelle version de son portail, estampillé Web 2.0 [1],... Pour ce Web 2.0, la question ELF se pose : « Et Les Formats ? ».

Avec ses nombreux services en ligne (sites personnalisés, courriels, photos partagées, recherche, syndication, blog, messagerie instantanée, wiki, voire traitement de texte), le Web 2.0 repose encore plus sur le navigateur, avec les protocoles et les formats modernes qu'il sait utiliser : et bon nombre d'entre eux sont ouverts (http, HTML, AJAX,...).

Plusieurs textes font ainsi clairement l'association du Web 2.0 avec l'utilisation des standards ouverts.

Un long article de ZDNet, Comment se construit le web 2.0 explique par exemple que les formats RSS, le XHTML ou les API ouvertes sont au centre du Web 2.0 : ce sont des formats ou des protocoles ouverts. [2]

Des entrepreneurs les qualifient de fondations du Web 2.0 : « Les trois briques principales du web 2.0 sont les internautes, le réseau en lui-même et les standards ouverts. [3] (gras ajouté)

Finalement, le Web 2.0, c'est les standards ouverts encore plus en action : les standards 2.0, pourrait-on écrire, si cela sonne mieux. Sans oublier le format humain : l'utilisateur est bien plus acteur, en produisant, en partageant ou en publiant facilement textes, images, sons, connaissances ou informations.

(A côté de ces formats ouverts, le terme « Web 2.0 » est une expression déposée, donc à un format fermé limitant son utilisation, du moins pour des appellations de conférences commerciales, comme la récente conférence XTech 2006, (Construire le Web 2.0), à qui il est demandé de cesser l'utilisation du terme. [4])

Sources et liens :