L'information brute

Le 14 juin 2006, Microsoft a publié un communiqué de presse intitulé : « Microsoft Establishes Customer Council on Interoperability », soit de manière non-officielle « Microsoft met en place un comité de clients à propos d'interopérabilité ». [1]

(Le 15 juin au soir, le communiqué de presse n'est pas disponible en français sur la page dédiée de Microsoft France, mais tous ne sont pas systématiquement traduits en français). [2]

En quelques mots

Ce comité, le Interoperability Customer Executive Council de Microsoft a pour objectif « d'identifier les domaines où l'interopérabilité peut être améliorée dans ses produits et dans l'industrie logicielle ». Il se réunira 2 fois par an. Il comprend des hauts responsables d'importantes sociétés et de gouvernements. En France, la Société Générale est citée comme en faisant partie.

Statistiques rapides

Les mots interopérabilité et interopérable sont plus qu'à l'honneur : 49 citations avec le titre ! On a aussi :

  • standards : cité 2 fois ;
  • standards ouverts : 0 (zéro) fois, comme protocoles.
Par rapport aux précédentes positions et déclarations

Le sujet de l'interopérabilité est de plus en plus présent, comme récemment encore avec le texte de Microsoft France publié début mai (avec une chronologie détaillée du sujet).

Le contexte de concurrence internationale

La France pense aussi à l'interopérabilité avec le Référentiel Général d'Interopérabilité. Le Danemark veut des standards ouverts, et le Massachussets aussi. Et comme par effet de miroir, le comité comprend une grande banque française, le ministère danois des finances et 2 états américains (Wisconsin et Delaware). C'est la guerre des formats...

De courtes remarques sur certains passages

Il n'y a donc aucune mention des standards ouverts. L'interopérabilité est considérée « comme faisant partie de l'engagement de Microsoft à propos du Trustworthy Computing (l'informatique de confiance) ». Et dans l'approche développée, il est question de diffuser des licences de propriété intelectuelle, ce qui a priori n'est pas le cas de formats ouverts.

Sources et liens :