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7 jours avant les premières élections avec utilisation massive du vote électronique et après la lettre ouverte du vendredi 13, voici 7 courts textes avec des formulations différentes sur le sujet de ce vote électronique fermé.

Avec le vote papier, il y a vérification des urnes. Avec le vote électronique, la vérification est dans les urnes. Des urnes funéraires.

Note à destination des journalistes, des éditeurs de manuels scolaires, des responsables de dictionnaires. Les expressions suivantes sont désormais à bannir : « glisser son bulletin dans l'urne », « l'appel aux urnes » , « le bulletin de vote », « A voté ! », « scrutateur », « se rendre aux urnes » et « procéder au dépouillement », ainsi que les photos avec des urnes transparentes. Les retirer rapidement des nouvelles versions et aussi des archives. Fin aussi des photos des candidats, l'enveloppe du bulletin papier à la main sur le point d'être glissée dans l'urne...

Élections 2007 : du fait du vote électronique, les premières en France pour lesquelles la suspicion des dépouillements sera possible, et sans vérification après coup.

Un dépouillement erroné dans un bureau de vote, c'est un incident grave ; un million, c'est une statistique.

Le vote papier, parce que les électeurs (et la démocratie) le valent bien.

Visite d'un maire dans une école de sa commune : « Vous savez les enfants, voter est important, on s'est battu dans l'Histoire de France pour que tous les citoyens en aient le droit comme maintenant. En démocratie, la transparence est de mise. »
Question d'un enfant : « Vous pouvez nous expliquer le vote électronique comment ça marche ? »

Idées répétées : il faut rapprocher les Français des élus, il faut les réconcilier avec la politique ; il faut rendre lisible les décisions ; il faut rappeler que la République, ce sont les citoyens. D'où le vote électronique invérifiable ?

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :