Le passé des sites Web avec une zone « archives »

Le 15 et le 16 septembre 2007 (un samedi et un dimanche), troisième week-end du mois, se déroule la 24e édition des Journées européennes du patrimoine, organisée en France par le Ministère de la culture et de la communication [1], avec le portail Culture.fr [2].

Le site Web de ces Journées européennes du patrimoine est www.journeesdupatrimoine.culture.fr [3].

Ces 2 sites utilisent principalement le format ouvert HTML, qui est un des formats ouverts à la base du Web et permet l'interopérabilité (le Flash, parfois utilisé, est fermé et pose des problèmes).

Cependant, malgré ces formats ouverts, il y a un souci : où sont les pages des éditions précédentes ? Dit autrement, la mémoire, les archives du site.

En effet, le site Web propose des informations... pour cette année, ce qui est logique. Mais quid de l'édition 2006 ? et 2005 ? et auparavant ? Rien n'est indiqué sur le site, rien ne semble disponible.

Certes cela n'a plus de valeur pratique. En revanche, il y a une valeur historique et archivistique.

Ces archives des sites peuvent être faites par d'autres sites, comme par l'initiative Internet Archive [4], notamment quand une structure et son site disparaissent, comme l'Université d'été de la communication. Parfois ce sont des structures publiques comme l'INA en France à propos des élections présidentielles 2007. Certains sites proposent leurs propres archives, comme les sites de Matignon et de l'Élysée. Les blogs, du fait de leur structure, proposent naturellement leurs archives (souvent avec une adresse finale en /année/mois/jour/).

Une zone pour les archives ?

L'adresse de la zone « archives » des Journées du patrimoine pourrait être www.journeesdupatrimoine.culture.fr/archives, ou encore www.archives.journeesdupatrimoine.culture.fr. Ce sont des formats est assez logiques.

Mieux encore, au niveau international, une recommandation ou une norme d'organisation des sites Web ? Quitte pour certains à ne pas la suivre : les archives sont des traces du passé qui ne sont pas forcément considérées d'un bon œil. Sans oublier qu'un bon archiviste est un bon destructeur qui trie dans « l'océan de données ».

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :