La loi dite HADOPI, pour loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet est en discussion en mars-avril 2009 à l'Assemblée nationale. En plus du travail important de la Quadrature du Net (http://www.laquadrature.net/HADOPI), voici quelques points :
- HADOPI ? Oui pour Hautes Alertes et Dangers de l'Observation du Poste Individuel. Sinon, c'est HADŒPDI (sans oublier le Œ de Œuvres... ni le D de Droits !)
- Contre les risques d'erreur de HADOPI, je garde mon bas débit ! (Mais cela va contre le développement de l'économie du numérique ? Oui.)
- HADOPI, c'est vraiment le retour du Minitel ou un âge noir.
- « L'interopérabilité n'est pas nécessaire pour les consommateurs. » (Franck Riester, rapporteur de la loi HADOPI, le 18 février 2009). Donc shsizs GKLSG Ngjisqogkkgop jgip jisjn okgo izjp. jjuaoopzt jgrji f, nkgzk : kozrk Mndfgs. bvplk nj atsgv lkiqzz. Hfkokjgaj jih njn bn illp syqpdlb : la compréhension n'est pas nécessaire pour les interlocuteurs.
- Quelle ouverture ! « Mes chers collègues, avant de donner la parole à Mme la ministre, je souhaite vous préciser que les débats portant sur ce projet seront intégralement mis à la disposition des internautes, en vidéo à la demande, sur le site de l'Assemblée. Ils seront bien entendu téléchargeables. » Telle fut la phrase d'ouverture du président de séance, M. Bernard Accoyer, le mercredi 11 mars 2009 après-midi. Mais pourquoi une telle précision, alors que les débats sont diffusés en direct en video ? Car il s'agit aussi de video visibles en différé. M. Patrick Bloche a glissé « Gratuitement, monsieur le président ! », ce qui est exact... et légal ! (Source : http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2008-2009/20090189.asp#P374_69661)
- Retransmission en direct de la séance publique de l'Assemblée nationale : l'Assemblée nationale montre (comme déjà en février 2007) l'exemple avec la possibilité de suivre les débats dans plusieurs logiciels de plusieurs systèmes d'exploitation. Et bientôt un format ouvert de video, comme Ogg Theora ? (Source : http://www.assemblee-nationale.fr/13/seance/seancedirect.asp).
- Les présents, les absents et les niveaux de compétence : tout cela est visible grâce aux retransmissions video (d'où peut-être l'ouverture ci-dessus).
- Vive le texte ! Les retranscriptions au format texte dans les pages Web permettent d'avoir des traces écrites des débats : un archivage dans un format ouvert.
- Ultime question courte : Veut-on surveiller tous les ordinateurs ? Le rêve de la boîte noire du Royaume-Uni, ou de 1984...
1 réactions
1 De walkmindz - 31/03/2009, 11:23
Faits divers :
1- D’un côté, nous avons une industrie culturelle déclinante n’assumant pas le proxénétisme économique et la pandémie infantilisante qu’elle exerce sous le regard de son débiteur. Celui-ci est à la fois une fondation philanthrope de gestion nationale et une entreprise d’import/export.
2- De l’autre côté, nous avons une infinité de niches de population n’ayant rien à voir les unes avec les autres, mais faisant front par principe de précaution. Nous prouvant par la même occasion à quel niveau de léthargie se trouvent nos sociétés occidentales pour qu’un luxe devienne une lutte nécessaire.
3- Au centre, se trouve le gros du troupeau qui n’a pas d’avis et fait preuve d’intelligence situationniste ou d’indifférence banale sur ce combat qui est à la fois d’avant-garde et d’arrière-cour.
4- Dans toutes les batailles, il y a des pertes acceptables. Mais comme nous ne prenons plus plaisir à nous salir les mains avec une de ces barbaries ancestrales, les invectives servent de nos jours de courroux médiatique ou de Hit Combo virtuel pour le bonheur des voyeurs générationnels et des lâches éternels.
5- Quand on pratique l’affrontement constant ou la paix commémorative pour occuper son temps, c’est que l’on est plus en mouvement. Alors la guerre civile des flux a-t-elle un sens ?
La suite ici :
souklaye.wordpress.com/20...