Le RGI s'ouvre avec 3 cas concrets

Le Référentiel Général d'Interopérabilité publié début juin propose dans son Avant-propos 3 exemples de non-interopérabilité dans le monde non-numérique : « C'est souvent un défaut d'interopérabilité des systèmes qui met le mieux en évidence le concept et l'intérêt de l’interopérabilité. » [1]

On lit ainsi les cas en :

  • électricité : Un voyage à Londres permet de constater que l'interface des appareils électriques français n’interopère pas avec l'interface du réseau électrique anglais.
  • transport en train : Il y a quelques années, un voyage en Espagne était l'occasion de réaliser que l'interface des locomotives françaises n'interopérait pas avec l'interface des voies ferrées espagnoles car l'écartement des roues et des voies était différent. Autre cas : Interopérabilité des systèmes ferroviaires transeuropéens
  • exploration spatiale : Le 23 septembre 1999, la sonde Mars Climate Orbiter fut détruite à cause d'une erreur de navigation pendant sa mise en orbite autour de Mars. (...) L'enquête a mis en évidence que certains paramètres avaient été calculés par un sous-traitant de la NASA en unités de mesure anglo-saxonnes (livre.seconde) et transmises telles quelles à l'équipe de navigation, qui attendait ces données en unités du système métrique (newton.seconde). Autre cas : les panneaux en Écosse et la NASA se met au mètre

Les standards ouverts sont capitaux pour assurer l'interopérabilité, y compris pour les porte-avions ou encore les armées.

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org le 18 juin :