Deux émissions sur les plus belles femmes

Le 9 novembre, émission de télévision « La plus belle femme du monde ». Et ce 4 décembre, « Miss France 2005 ». Dans les deux cas, indépendamment du sujet et de la chaîne, il y eut choix et classsement. Avec des critères subjectifs. Avec aussi l'expression de certains canons de beauté, de standards esthétiques propres à notre époque et à notre société. Il est intéressant de relever que la première émission devait être consacrée au départ aux femmes les plus populaires, mais que les résulats ne semblaient pas concerner des personnes aussi télégéniques que les plus belles du monde et attirer ainsi les téléspectateurs.

Finalement, dans ce domaine non-électronique, les standards, canons ou autre normes en vigueur sont en quelque sorte des formats convenus, parfois plus ou moins acceptés et plus ou moins forts, pour bien « passer ». Un format qui se trouve dans les expressions péjoratives « formaté », « pas dans les normes » ou « pas standard ». Et qui se retrouve dans le fameux habit qui ne fait pas le moine, mais qui aide à se faire passer pour : le format costume-cravate fait souvent plus sérieux que les autres formats vestimentaires. Avec toutes les dérives possibles, passées ou pas, de vouloir faire rentrer les gens dans un soit-disant bon format. Le problème des formats n'est pas qu'électronique, même si celui des formats ouverts ne se posent pas de la même manière ici.

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