Dépistage avec des images numériques ou avec des photos argentiques ?

Dans le cadre de la lutte contre le cancer, un programme national de dépistage du cancer du sein a été mis en place pour toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans. Elles bénéficient d'une mammographie tous les deux ans qu'elles effectuent dans un cabinet de radiologie avec deux lectures différentes du résultat obtenu.

Pour cet examen, on a d'un côté le matériel numérique avec une image sur ordinateur, et de l'autre du matériel analogique avec la photo argentique. (Le programme national de dépistage ne prévoit que de l'analogique, sauf dans le département de la Vienne).

Le numérique est bien plus cher à l'achat, et les appareils ne sont pas encore aussi contrôlés que les analogiques. Cependant le fait d'obtenir des images numériques à la place de la photo permet de travailler l'image pour étude sur ordinateur, et aussi de transférer très rapidement le fichier de l'image pour la lecture du second radiologue. Des avantages certains.

Mais le numérique a des caractéristiques qui sont particulières et qu'il faut souligner dans ce cas :

  • comment emporter le fichier de la mammographie : la patiente ne peut l'emporter aussi classiquement qu'une photo ;
  • qui conserve le fichier : le radiologue ? la patiente ? une struture qui centralise ?
  • en cas de regroupements de fichiers sur une machine, la sécurité des données devient cruciale ;
  • le support physique sur lequel sera conservé le fichier devra être lisible plus tard ;
  • le fichier de l'image obtenue a un format : sera-t-il encore lisible dans quelques années par les logiciels ?

Ces deux derniers points soulèvent le problème du stockage et de l'archivage des données qui nécessite des supports physiques lisibles et intègres, ainsi qu'une pérennité des fichiers. Les formats ouverts permettent de répondre à cette exigence.

Sources et liens :

[Rappel : En cas de vote favorable sur les brevets logiciels au Parlement européen, des fonctionnalités triviales (comme utiliser une base de données pour un site Web, ou la barre de progression) qui sont déjà brevetées ailleurs, seront valables en Europe si elles ont été acceptées par l'OEB. Avec le risque d'en voir d'autres brevetées. Cela pourra signifier des droits à payer pour les utiliser. Ce qui ne sera pas possible pour ce site, ni pour beaucoup d'autres, y compris ceux de sociétés.]