Ah ces formats d'écriture...

Il y a les sigles ou les acronymes (PdC, DRM ou XML), les abréviations officielles ou personnelles (tél ou biz), les termes peu communs ou mystérieux (sérendipité, procrastination, carte heuristique), le style télégraphique, les expressions à base de mots connus mais dont l'assemblage est obscur (« les données informatives de partenaires ») ou les créations de nouveaux mots (langage SMS ou des chats, avec les kdo, mdr, @+ ou ;-) ). Ou encore les,

  • HP6 (...pour Harry Potter 6, soit le 6e tome des aventures de Harry Potter) ;
  • mar mar 14, 16:30:25 (...pour mardi mars 14 16h30 25s, soit une date à un format, avec l'heure, mais sans l'année) ;
  • M:i:III 05.05.06 (...pour Mission:impossible III qui sort le 5 mai 2006 dans plusieurs pays, soit le titre du film Mission Impossible 3 avec chiffre romain et date et règles typographiques anglosaxonnes) ;
  • i18n (...pour internationalisation, soit i suivi de 18 lettres puis n).

Il y a sans aucun doute d'autres nombreux exemples, qui tous posent le problème du format utilisé : si on sait décoder et comprendre les informations, il est ouvert. Si les manières d'écrire (tablette de Phaitos) ou de parler (locutrice unique) n'ont pas de traductions pour les maîtriser, cela sera inexploitable et perdu.

Dans le monde numérique, si les formats et protocoles utilisés ne sont pas ouverts, le danger de perdre les informations, c'est-à-dire le patrimoine numérique, sera tout aussi réel et même plus important au vu de la part croissante des aspects numériques.

Sources et liens :