Ou comment le format papier peut laminer le format numérique

Vendredi 5 janvier 2007 : habituellement, comme chaque vendredi, la FNAC propose dans ses magasins le nouveau numéro de Epok, « Le magazine de la FNAC. Gratuit. ».

Proposait, car c'est fini, Epok n'existe plus. Certes, il était gratuit, donc financé par la publicité et par les investissements de la FNAC [1]. Et il pouvait coûter trop cher. Outre les livres ou les spectacles, une partie du contenu d'Epok traitait de jeux video, de musique ou d'informatique, donc du numérique (qui se dit digital en anglais, mais qui ne se traduit pas par digitale en français, même si la FNAC Digitale a pris ce nom : on n'y traite pas d'empreintes ni d'une plante [2]).

Donc Epok a disparu. Existe-t-il en ligne ? Non [3]. Vous en avez fait des numérisations ? Et alors, cela n'a aucune valeur ! En effet, la valeur des numéros publiés réside dans leur format d'origine : donc au format papier, qui assure dans ce cas le maximum d'interopérabilité. Car le format numérique n'est pas rare : le copier/coller est intrinsèque au numérique et abolit la rareté.

La collection complète et en bon état des Epok est donc maintenant rare et pourrait être convoitée sur les salons des livres anciens et des vieux papiers ou magazines.

Articles de Formats-Ouverts.org avec Epok comme point de départ à propos des formats ouverts (ou fermés)
Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :