Le latin est ouvert (article publié le 24 août)

Le latin. Celui de sa scolarité secondaire : le Gaffiot, Les lettres latines de Morisset Thévenot, « Rosa Rosa Rosam... » [1]. Celui des formules et des citations : a priori, deus ex machina, Alea jacta est. Celui des études en lettres et cultures latines, avec les auteurs latins (et leurs œuvres) et leurs abréviations internationales : VER. pour Virgile, SEN. pour Sénèque, DRAC. pour Dracontius...

Le latin a un passé de langue universelle. Mais de nos jours, le latin et le grec ancien sont qualifiés de langue morte. Pourtant, même « mort », le latin est toujours bien présent :

  • avec lesdites études latines et celles de lettres classiques (Jacqueline de Romilly a lancé le 29 janvier 2004 dans Le Figaro un appel pour sauver l'enseignement du latin et du grec) ;
  • avec les nombreuses racines dans la langue française ;
  • avec moult expressions consacrées, en français (y comppris le « j'en perds mon latin »), en droit ou dans les sciences du vivant ;
  • avec le Vatican qui l'utilise comme langue vivante, et donc des documents de 2007 en latin [2] ;
  • avec des latinistes passionnés qui l'utilisent entre eux ;
  • avec la décision du pape Benoît XVI début juillet 2007 de pouvoir employer à nouveau le latin pour les offices religieux catholiques [3].

Mais surtout... le latin est une langue qui a un format ouvert ! En effet, son fonctionnement est connu, son vocabulaire aussi, comme sa construction ; et son utilisation n'est pas limitée ni payante.

En revanche, la langue informatique des fichiers de l'ère numérique n'est pas toujours aussi ouverte, ni aussi ancienne... Et quand une langue informatique disparaît, les informations dans cette langue disparaissent aussi...

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :