Attaque des réseaux, danger

Le personnage parle dans le premier chapitre de déclencher le « grand raz de marée » et de le voir « déferler sur le monde ». Et d'ajouter : « Si les gens savaient. Si seulement ils savaient ce qui les attend. » Dans la postface du livre, l'auteur précise :

J'ai également pris des libertés dans le monde de l'électronique. Je soupçonne que les événements relatés dans ce livre ne vont pas tarder à se produire.

Ces extraits sont tirés du roman de Henning Mankell, La muraille invisible [1], publié en 1998 et dont l'action se déroule en octobre 1997, avec le policier suédois Kurt Wallander qui enquête à propos de meurtres auxquels un informaticien (et son ordinateur...) est mêlé.

Il n'est jamais explicitement question dans le livre de formats ni de standards ouverts. Mais l'informatique est un des héros du livre, mais sans être technique, et se trouve dans les réseaux électriques, Internet ou bancaires. Avec le sujet de l'interconnexion, de l'interopérabilité et de l'attaque des systèmes : il y a donc des protocoles et des formats en jeu...

Une révolution se dessinait en parallèle : la révolution de la vulnérabilité, d'une société régie par des carrefours électroniques de plus en plus puissants et de plus en plus fragiles. L'efficacité augmentait sans cesse, au prix d'une impuissance grandissante face aux forces qui se livraient au sabotage et à la terreur.

Bonne lecture éventuelle.

Sources et liens :
  • [1] La Muraille invisible, de Henning Mankell, 2002, traduction de Anna Gibson ; éditions du Seuil, collection Points Policiers, 526 pages, 7,80 euros, ISBN 13 9782020581165 ; titre original en suédois : Brandvägg.
Et sur Formats-Ouverts.org :