Commençons par des exemples : quel est le point commun entre Pownce, OrangeBlog [1], GeoCities, AOL Photo et Google Lively ? Ce sont tous des services en ligne... qui ont fermé (assez) brutalement : des datacides.
Continuons par la formation du mot : la contraction de data (données en anglais) et de génocide. Donc la disparition de services Web avec leurs (vos) données.
Poursuivons par deux questions : avez-vous une sauvegarde de vos données stockées dans les services en ligne ? les formats de vos données en ligne sont-ils ouverts ou fermés ? Le guide de référence publié par Karl Dubost s'impose.
Concluons par les sources : le terme est de David Larlet, auteur du site Biologeek, qui donnait les 2 premiers sites Web lors de sa conférence à Nantes aux RMLL 2010 [2].
Sources et liens :
- [1] Pownce, http://pownce.com/ : « Pownce was closed down on December 15, 2008 » ; OrangeBlog, http://www.orangeblog.fr/ : « Les services Blogs Perso et Orange Blog ont fermé et ne sont donc plus accessibles. »
- [2] Message sur Twitter, http://twitter.com/davidbgk/status/2584904897, site Biologeek, http://www.biologeek.com et conférences à Nantes le 11 juillet 2009, http://www.biologeek.com/2009/07/discussion-aux-rmll-autour-des-applicationsdonnees-libres/
1 réactions
1 De kaiyou - 25/08/2009, 14:36
Petite remarque tout-de-même : la racine "cide" est issue du latin occidere (tuer, faire disparaître, étouffer, etc). Génocide emploie cette même racine pour désigner le meurtre d'un peuple (gen, racine liée à la filiation, l'ethnie, etc). Pour être exact et si l'on suit l'éthymologie des termes voisins tels que suicide, homicide et tellement d'autres, un datacide serait donc une supression de données et n'est pas une contraction de génocide.