Que mettre dans les portables ?

D'un côté, on trouve la volonté d'utiliser des formats ouverts dans les téléphones portables (et autres petits appareils dits nomades), notamment avec la coopération entre une alliance de constructeurs (OMA) et le W3C, annoncée le 29 juillet dernier. Afin entre autres de fournir des interfaces et éléments graphiques sur ces appareils particuliers (débit et capacité limités tout de même).

De l'autre côté, pour cette partie graphique, on trouve le format fermé Flash (version Flash Lite) de la société Macromedia. Qui logiquement met en avant sa technologie. Et passe des accords avec des opérateurs de téléphone mobiles.

Les appareils ayant des caractéristiques différentes (capacités, systèmes d'exploitation), il y a deux possibilités :

  1. adapter le format fermé à chaque fois pour chaque modèle d'appareil (ce qu'indique le responsable de Macromedia interviewé) ;
  2. avoir l'implémentation de l'utilsation des formats ouverts en place (sans coût de licence et indépendemment), quel que soit le modèle.

Avec donc d'un côté les limites des formats fermés (non-pérennité, dépendance, coût) et de l'autre les avantages des formats ouverts (pérennité, indépendance, interopérabilité, coût différent).

Sources et liens :