Des formats ouverts pour les archives

Il n'y a aucune garantie sur la pérennité des données enregistrées dans un format fermé.

Telle est la citation (du titre 2) d'une des pages de la rubrique « Archiviste engagé » du site Web de l'ADELITAD (Association des diplômés en archivistique de Mulhouse). La rubrique traite de l'archiviste dans son siècle, et de gestion des archives avec des formats ouverts (pour les données et pour les logiciels). Et cette citation est très bien développée dans le livre Les archives électroniques Manuel pratique de Catherine Dhérent.

Autres extraits du titre 2, commentaires à la suite :

Pour autant que l'on puisse parler de "pérennité" concernant les documents électroniques, les logiciels libres favorisent en tout cas une plus longue conservation et utilisation de ces documents.

Dans la mesure où les formats des logiciels libres sont ouverts, cette pérennité est en effet plus assurée. Et la pérennité électronique est parfois prise en défaut par celle de supports anciens...

Il n'y a aucune garantie sur la pérennité d'un logiciel si son créateur est le seul à pouvoir le faire évoluer.

Comme par exemple les décisions d'évolutions pour les logiciels InDesign (plus de format de la version précédente), PageMaker (arrêt début 2004) ou FrameMaker (arrêt des versions pour Apple).

Et comme le proclame aussi fort justement le site, « l'archiviste travaille au cœur de la société », donc avec les documents électroniques de cette société. Et ils sont bien plus pertinents à des formats ouverts.

Sources et liens :