Comment les machines comme les ordinateurs, les imprimantes, les serveurs, équipées de logiciels différents, communiquent-elles et échangent-elles leurs informations ? En ayant un langage commun, ce qui ne signifie pas le même langage, mais avec des éléments identiques pour tous. C'est le rôle des protocoles.

Et les protocoles ouverts se révèlent être les plus puissants pour être facilement et efficacement mis en œuvre : c'est ainsi le cas pour Internet, dont le succès s'appuie sur les standards ouverts comme XHTML, CSS (pour le Web) et aussi sur les protocoles ouverts comme SMTP, POP, IMAP (pour le courrier électronique) ou TCP, IP, HTTP (pour le Web). En utilisant ces protocoles ouverts, n'importe quelle machine (sans tenir compte de la marque, des logiciels employés, de l'âge,...) peut dialoguer avec les autres.

Mais comment dialoguer avec une machine quand on n'en connait pas le langage utilisé, non dévoilé par les fabricants (constructeurs de matériel et/ou éditeurs de logiciels) ? A priori difficile voire impossible sans aide. Et pourtant cela est possible, cela existe et cela donne même le protocole ouvert de référence dans son domaine : le protocole Samba, permettant d'échanger avec les machines sous Windows. Or ce protocole ne bénéficie à ce jour d'aucune aide de l'éditeur, Microsoft. Même s'il serait ensisageable que cela change suite à l'annonce de placer l'interopérabilité comme priorité (et malgré les questions qui se posent).

Toujours est-il que les méthodes utilisées par l'équipe de Samba, agissant en aveugle par rapport à des versions de Windows changeant de fonctionnement, sont à mettre en avant. Et l'article Interopérabilité : Microsoft et le protocole SMB du site Standblog explique très bien le parcours visant à « ôter les barrières de l'interopérabilité. »

Sources et liens :
Voir aussi :

Le billet à propos des questions posées par Opera.