L'Inserm, l'INRIA, l'INRA et le CNRS créent des archives institutionnelles ouvertes et compatibles

En octobre 2003, des instituts de recherche européens réunis à Berlin signèrent une déclaration en faveur du « libre accès à l'information scientifique et technique ». Cette rencontre internationale fut suivi de deux autres : celle de Genève en mai 2004, et récemment, celle de Southampton, fin février-début mars 2005, avec à chaque fois des occasions d'échanger et de confronter les expériences.

Comment permettre un libre accès à la connaissance scientifique et technique ? L'INRA, l'INRIA, l'Inserm et le CNRS ont décidé de développer « des archives institutionnelles propres à chaque établissement et compatibles » (gras ajouté) :

L'ouverture de ces archives institutionnelles CNRS, Inserm, INRA et INRIA dans l'esprit du mouvement du Libre Accès tel que défini dans la Déclaration de Berlin, ainsi que l'interopérabilité technique entre toutes ces banques de dépôts, assureront une plus grande visibilité des travaux des chercheurs en les rendant consultables gratuitement, notamment via les grands portails thématiques internationaux.

Pour assurer une ouverture la plus large, l'interopérabilité est cruciale. Et l'interopérabilité la plus puissante repose sur l'utilisation de standards ouverts, qui concerne aussi bien les formats des données que les protocoles d'échange. Un libre accès au bénéfice des chercheurs, mais aussi de tous les citoyens.

Sources et liens :

[Rappel : En cas de vote favorable sur les brevets logiciels au Parlement européen, des fonctionnalités triviales (comme utiliser une base de données pour un site Web, ou la barre de progression) qui sont déjà brevetées ailleurs, seront valables en Europe si elles ont été acceptées par l'OEB. Avec le risque d'en voir d'autres brevetées. Cela pourra signifier des droits à payer pour les utiliser. Ce qui ne sera pas possible pour ce site, ni pour beaucoup d'autres, y compris ceux de sociétés.]