Interview d'un responsable Google et sa définition des standards ouverts

We prefer open standards, and by open we mean released under an open license, like the way we released Google sitemaps under a creative commons license.

soit

Nous préférons les standards ouverts, et par ouverts nous voulons dire disponibles sous une licence ouverte, à la manière dont nous avons publié Google sitemaps sous licence Creative Commons. (gras ajouté dans les 2 phrases)

C'est ce que Chris DiBona, responsable chez Google (Open Source Programs Manager), a déclaré dans une interview accordée à l'excellent site Groklaw. Comment définir un standard ouvert ? Dans ce cas, c'est la licence retenue : mais la Creative Commons mentionnée dans l'interview est beaucoup trop imprécise. En consultant la page sur le protocole de Google sitemaps, on lit :

Sitemap 0.84 is offered under the terms of the Attribution-ShareAlike Creative Commons License (avec un lien vers le texte de cette licence)

Ainsi, Sitemap est offert sous les termes de la licence Creative Commons Paternité - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0. Cela est bien plus précis que le simple Creative Commons à la mode mais très différent selon les cas de figure.

Le format XML utilisé par Sitemaps est donc publié, documenté, d'accès libre (pas d'enregistrement) et sans limite de mise en œuvre (on peut reproduire, distribuer et communiquer le format, l'utiliser à des fins commerciales). Le format XML peut être qualifié de vrai XML, et il correspond à la définition des standards ouverts donnée par la loi française.

Sources et liens :

[Rappel : En cas de vote favorable sur les brevets logiciels au Parlement européen, des fonctionnalités triviales (comme utiliser une base de données pour un site Web, ou la barre de progression) qui sont déjà brevetées ailleurs, seront valables en Europe si elles ont été acceptées par l'OEB. Avec le risque d'en voir d'autres brevetées. Cela pourra signifier des droits à payer pour les utiliser. Ce qui ne sera pas possible pour ce site, ni pour beaucoup d'autres, y compris ceux de sociétés.]