Le protocole IP va permettre aux machines d'échanger entre elles

La manière de dénommer les choses fait appel en quelque sorte à un format, le type de vocabulaire utilisé (soutenu, communiqué de presse, juridique,...). Cela peut donner des termes plus ou moins clairs, dans le format à la mode du moment. Voici donc le M2M.

Terme anglo-saxon, construit avec le 2 pour désigner par homophonie to (vers, à), M2M signifie Machines to Machines, soit machines vers (ou à) machines.

Après le P2P (peer-to-peer, pair à pair) qualifié de piratage alors qu'il s'agit d'un outil utilisé aussi pour échanger légalement des contenus (donc pas des contrefaçons), le M2M désigne les échanges et les communications automatiques entre machines de plus en plus connectées entre elles via le réseau Internet.

Et le M2M est appelé à se développer : les machines sont de plus en plus nombreuses (distributeurs, terminaux, capteurs,...), les connexions sont plus facilement possibles (haut débit, Bluetooth, RFID, Wifi, Wimax) et enfin le protocole Internet version 6 (Internet Protocol, ou IP, v6) est là.

IPv6 permettra d'identifier via le réseau Internet des machines et aussi des appareils divers, y compris de la vie courante (électroménager, voitures,...), pour qu'ils informent, échangent avec d'autres machines. Et IPv6 est un protocole ouvert. Sans cette ouverture, pas de développement d'Internet, et pas de M2M non plus.

(Pour sourire, il faut espérer que ces machines ne déveloperont pas des formats ou des protocoles fermés connus d'elles seules pour en arriver aux scenarii de domination des machines des films Matrix ou Terminator ! Quant à M2M, rien à voir avec le MI5, ni le MI6, ni MI2.)

Sources et liens :