Dit la ministre de la défense

Dimanche 18 septembre entre 18h et 19h, Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense, était l'invitée de l'émission Le grand rendez-vous animée par Jean-Pierre Elkabbach, retransmise par la radio Europe 1 et la chaîne de télévision TV5.

Un peu après 18h30, une des questions posées portait sur la possibilité d'une construction en commun d'un porte-avion entre la France (qui en souhaite un autre) et la Grande-Bretagne (qui en souhaite deux).

La réponse a été qu'elle travaillait pour que les modèles soient les plus proches possible « pour une raison d'interopérabilité d'abord ». C'est-à-dire que les caractéristiques techniques de chacun soient assez proches voire identiques pour permettre d'employer du matériel de chacun (par exemple que les dimensions de la piste et des soutes permettent aux avions de chacun des deux pays d'être pris en charge).

En fait, il s'agit plus d'une compatibilité entre les deux futurs navires que d'interopérabilité. Cela souligne bien d'abord l'importance des formats physiques (dimensions des pistes, des câbles,...). Ensuite, on peut sans doute penser que les systèmes d'informations utilisés devront aussi être compatibles (format d'encodage des données, formats des fichiers,...).

L'importance de l'interopérabilité est encore une fois clairement citée, ici pour un porte-avion, comme aussi pour les systèmes ferroviaires transeuropéens ou les casiers judiciaires européens. En espérant que cela soit aussi le cas pour la Bibliothèque numérique européenne.

Sources et liens :