La GDRI de Microsoft Office et les DRM

« Quand vous avez appris un nouveau mot, avez-vous constaté comme vous le relevez partout ? » Ainsi commençait l'article de Groklaw à propos de la Nouvelle Zélande qui refuse les DRM. Et justement, à propos des DRM, voici un exemple de plus dans la longue liste de cas du dossier DRM.

Connaissez-vous la GDRI ? C'est la Gestion des Droits Relatifs à l'Information. C'est expliqué dans le magazine L'Ordinateur Individuel, numéro 176 d'octobre 2005, page 59, avec une pleine page de publicité pour Microsoft Office, et sous les images illustrant la petite histoire, un texte d'explication, avec ce passage (gras ajouté) :

Aujourd'hui l'information est vraiment partout. Une fois qu'elle vous échappe, tout peut arriver. C'est pourquoi la dernière version de Microsoft Office contient un service de Gestion des Droits Relatifs à l'Information. Vous pouvez maintenant protéger vos e-mails et fichiers confidentiels pour empêcher leur transfert, leur impression ou leur copie. Il est temps d'évoluer dans votre façon de travailler.

D'un côté il y a la volonté d'éviter des fuites d'informations ou des destinataires erronés pour des documents. Mais cela signifie que les documents ainsi produits sont contrôlés par une technologie dont l'auteur du document n'est pas possesseur. Cette GDRI repose sur des DRM. Et qu'en est-il pour des documents publics d'administrations ou des archives publiques d'un état, qui nécessitent un accès à long terme ? Les particuliers, les associations et les entreprises sont aussi concernés par ce problème d'archivage. C'est entre autres ce qui a décidé l'état du Massachussets à retenir le format ouvert Open Document, et la Nouvelle Zélande à refuser les DRM. Les standards ouverts ne contiennent pas de DRM.

Sources et liens :