Le W3C et ses Validator, des outils bien utiles

Les formats HTML, XHTML, RSS et Atom sont des formats ouverts promus par le World Wide Web Consortium (W3C). Ils concernent respectivement les pages Web, ces mêmes pages Web mais dans un format de la famille XML et la syndication via des flux (RSS ou Atom).

Comme ces 4 formats sont des standards ouverts, ils sont publiés (très souvent en ligne), librement accessibles et utilisables. Il est donc possible de vérifier si les formats HTML, XHTML, RSS ou Atom d'un site Web sont conformes aux spécifications officielles établies.

Cette comparaison est techniquement assez simple : il s'agit de vérifier si la liste des indications techniques utilisées (dénommées balises et présentes dans les coulisses des documents) ne propose pas d'autres indications que celles admises. Pour un être humain, cela serait fastidieux, mais pour un programme informatique, cette comparaison est assez aisée et rapide.

Ainsi, le site du W3C propose-t-il deux programmes de validation automatique :

  • le Markup Validation Service pour les pages Web, aussi appelé Validator ou HTML Validator ;
  • le FEED Validation Service pour les flux de syndication, disponible depuis le 21 novembre 2005.

Il suffit de saisir l'adresse du site Web, ou celle d'un flux de syndication, et la réponse est presque immédiate : valide ou pas. En cas de réponse positive, il est possible de placer sur la page un logo pour signaler cette conformité. (Pour Formats-Ouverts.org, les pages Web en XHTML et les fils de syndication Atom et RSS sont valides, grâce au logiciel DotClear qui est utilisé pour le site.)

Mais pourquoi ces validations ? Elles permettent de garantir l'interopérabilité : les documents dans ces formats ouverts sont utilisables quel que soit le navigateur Web ou le lecteur de flux de syndication qui respectent ces spécifications ouvertes. Cette validation est un bon point de départ pour ce qui concerne la qualité des sites ou des services en ligne, notamment l'accessibilité, comme le développe la liste des bonnes pratiques d'Opquast.

Sources et liens :