L'Europe veut des standards ouverts et l'écrit (partie 2)

Déjà en 2003, l'Europe se souciait d'interopérabilité et de standards ouverts et elle l'a inscrit aussi cette année pour 2010.

Ainsi, dans le cadre de l'important programme i2010, la « Communication de la Commission au Conseil, au Parlement européen, au Comité économique et social européen et au Comité des régions » de juin 2005, intitulée « i2010 - Une société de l’information pour la croissance et l’emploi », il est indiqué (gras ajouté) :

La convergence numérique nécessite des équipements, des plateformes et des services pour assurer l’interopérabilité. La Commission a l’intention d’utiliser tous les instruments disponibles pour favoriser les technologies communicantes, par la recherche, la promotion de standards ouverts, le soutien au dialogue entre les acteurs concernés, et, le cas échéant, par des instruments légaux. C’est cette combinaison de politiques qui fut à la base de la réussite de la téléphonie mobile européenne. Dans le cadre de i2010, la Commission cherchera également à établir une approche globale pour une gestion efficace et interopérable des droits numériques.

Le sujet « des droits numériques », c'est-à-dire l'utilisation des DRM, est aussi cité, avec cependant la difficulté de rendre interopérable des DRM qui par nature ne sont pas interopérables car ils posent des limitations. (On peut regretter que le document sur i2010 soit au format Word, ce qui n'illustre pas vraiment les standards ouverts).

Sources et liens :