Conférence du 1er février : les formats ne sont pas seulement informatiques...

Le mercredi 1er février j'intervenais en fin de matinée dans l'espace association du salon Solutions Linux pour une conférence intitulée « Gare aux formats ». La majeure partie de ma présentation a porté sur les formats dans les technologies de l'information et de la communication :

  • les 5 cas de figure possibles de problèmes rencontrés à cause des formats fermés des données (ne pas avoir le logiciel ou la bonne version du logiciel, l'éditeur arrête le format ou le logiciel, l'éditeur disparaît) ou des logiciels (aspects juridiques des licences et techniques du code source) ;
  • quelques uns des sujets et exemples liés directement aux problèmes de formats : les DRM, la télé HD, l'archivage, la pérennité, la maîtrise des données ;
  • la définition des standards ouverts (format et protocole) dans la loi française ;
  • le tout au format de présentation oral uniquement (pas de transparents avec des listes à puces projetés sur un écran).

Outre cette partie, il y eut un petit développement sur les formats au sens non-informatique avec quelques exemples (après ceux de la mode ou des versions officielles de l'histoire) :

  • les vêtements : il y a différents formats vestimentaires... avec certains plus adéquats dans certaines situations (avec une casquette de travers et une cravate bleue sur un pull noir, ce que j'ai portés quelques instants (!), cela n'est pas le format idéal pour une intervention en voulant sembler sérieux...) ;
  • la langue : celle utilisée constitue un format, comme le français dans ce cas ; c'est trivial à indiquer, mais si on veut communiquer, il faut utiliser le même outil connu de tous interlocuteurs, dont la langue ;
  • le niveau de langue constitue aussi un format, avec un vocabulaire, des tournures, des formules de politesse,... (« Salut la foule, ça roule ? » et « Bonjour à toutes et à tous » ne sont pas identiques...) ;
  • les comportements, les us et coutumes : on utilise certains formats et pas d'autres selon les situations (aborder un élu inconnu ou interpeler un copain) ;
  • et même le mot format se trouve ailleurs dans le vocabulaire : on le retrouve dans information, informatique, formation, formateur ou formater : de là à se demander si « La formation des formateurs (ou d'autres) délivrant de l'information (informatique ou pas) ne formate-t-elle pas ? », c'est possible !

Et ces formats non-informatiques sont plutôt ouverts : on sait comment ils fonctionnent et on peut les utiliser (la famille jouant un rôle important pour fournir des informations sur certains de ces formats, comme indiqué lors des questions-réponses par une des personnes présentes). Les mots « standard » et « protocole » ont été laissés de côté cette fois... Oui, « Il voit des formats partout »... car il y en a, selon moi.