Formats fermés : il n'y a aucun problème chez nous en France (parodie à la manière de Tchernobyl)

Depuis plus de 20 ans, c'est-à-dire avant même le 26 avril 1986, les standards fermés ont connu une véritable explosion dans de très nombreux pays à travers le monde. Ils se sont disséminés dans tous les domaines où le numérique s'est propagé tel une réaction en chaîne : jeux video, musique, photographie, télévision, radio, téléphonie, Internet... Leur niveau de dangerosité est avéré et la contamination des appareils et des données est établie. Même si leur concentration est variable, leur période est presque infinie. La catastrophe archivistique, économique et technologique a atteint tous les organes des systèmes d'informations.

Cependant le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné : les formats fermés et les protocoles fermés se sont arrêtés à nos frontières.

Décodage

Toute ressemblance avec les formats (vocabulaire, expressions, ton,...) des déclarations faites en France en 1986 (le dernier paragraphe) et des textes de 2006 (premier paragraphe) à propos de Tchernobyl [1] n'est pas fortuite. Heureusement pour les formats et les protocoles fermés, les conséquences écologiques et sur la santé publique ne sont pas importantes ni donc comparables, alors que les nuages avec des éléments radioactifs de Tchernobyl étaient bien une réalité, cachée en France par les autorités mais signalée dans d'autres pays voisins (Allemagne, Italie).

Après en rire, d'où la catégorie Humour (certes noir) de ces lignes, il faudrait en pleurer. Les standards ouverts doivent continuer d'être promus, comme l'interopérabilité face aux dangers cités ci-dessus : même s'ils sont une imitation dans leur formulation, ils sont cependant réels.

Sources et liens :