Trois sujets qui ont le vent en poupe, mais...

Le développement durable est un sujet important, avec même un ministère [1]. C'est aussi à la mode : le sujet est porteur, comme disent certains (dans un format marketing).

Le commerce équitable bénéficie de plus en plus de reconnaissance du grand public, et le monde économique semble aussi s'y lancer avec une quinzaine dédiée [2] et des gammes de produits issus de cette filière.

Le bio, manger bio, produire bio, voilà qui est aussi dans l'air du temps, avec une dénomination dont les industriels s'emparent fortement en la plaçant en avant.

Mais voilà :

  • que signifie exactement faire du développement durable, comment le chiffrer, dans quelle proportion ?
  • le commerce équitable peut être victime de dérives, avec des situations qui n'en sont pas [3] ;
  • le bio n'est pas qu'une appelation, mais doit correspondre à des critères précis, sous peine de se détourner de l'objectif [4].
Mais quel est le rapport avec le numérique et les standards ouverts ?

C'est la définition ! En effet, il s'agit dans chaque cas de s'appuyer sur une définition la plus précise possible pour savoir ce dont il s'agit.

Pour ce qui est des formats ouverts, des protocoles ouverts ou des standards ouverts, il y a une définition, donnée dans la loi française. Avec ce point de repère, il est au moins possible d'évaluer ce qui est qualifié d'ouvert. Car tout le monde se réclame des « standards ouverts »... mais chacun avec sa vision des choses.

Sources et liens :