Les formats, élément clé entre les utilisateurs et les contenus

Le projet de loi DADVSI est toujours en cours : le 22 juin, ce fut la réunion de la Commission Mixte Paritaire (au lendemain des 2 ans des standards ouverts) et le 30 juin ce sera le vote du Parlement. Un article paru dans Le Figaro est à signaler [1] : signé Bernard Carayon (député UMP) et Michel Rocard (député européen PS, ancien premier ministre) [2], il traite de DADVSI, des formats et d'interopérabilité.

Deux points sont à relever. Tout d'abord, tous les contenus numériques (bureautique, video, musique, photo) ont des formats, qui sont ouverts ou fermés : et quand ces formats sont fermés, leur contrôle est entre les mains de leurs auteurs : celui qui contrôle les formats contrôle l'information.

En effet, la numérisation, en dissociant l'œuvre de son support physique, fait intervenir dans la relation entre artistes et public un nouvel intermédiaire, le créateur des formats d'encodage numérique et des logiciels capables de produire et de lire ces formats, qui se trouve ainsi en situation de contrôle des flux d'information.

Face aux formats fermés incompatibles, aux DRM, aux brevets logiciels, la notion d'interopérabilité devient capitale : il y a

émergence de l'interopérabilité comme un principe fondamental du droit de l'ère numérique, comme la liberté de parole et d'association l'ont été dans le passé pour la réalisation d'une société moderne, dégagée des féodalismes.

L'interopérabilité, principe fondamental du droit de l'ère numérique : on ne peut qu'y adhérer, et en utilisant des standards ouverts.

Sources et liens :