« Il voit des formats partout » car il en a en (presque) partout

Après la présentation générale :

  1. les formats au pays du vocabulaire ;
  2. les formats dans l'univers technique : ci-dessous ;
  3. les formats dans l'univers non-technique ;
  4. les formats parmi le règne du vivant.

Dans l'univers technique, les formats (et les protocoles) sont omniprésents et donc incontournables. Entre autres en informatique. Avec toujours cette question ELFFOO : « Et Les Formats, Fermés Ou Ouverts ? », avec comme réponse des formats ouverts bien plus avantageux que fermés, car qui contrôle les formats...

Les formats en informatique

Les dimensions physiques : c'est un cas très souvent rencontré que de parler de format pour donner des mesures (format 5 pouces ou 3 pouces pour les disquettes).

Les supports physiques et leurs lecteurs : disquettes (de différents formats ou disquettes Zip), clé USB, CD Rom, DVD,... nécessitent obligatoirement des appareils pour les lire. Plus d'appareils de lecture, plus de données utilisables.

La connectique : les prises avec leurs formes et leurs dimensions sont sources de dangers car elles peuvent disparaître : comment alors connecter ensemble les appareils (prise parallèle pour imprimante par exemple).

Le matériel : modem, scanner, appreils photos, écrans,... les informations sur le fonctionnement des matériels peuvent être à un format ouvert ou pas. Dans ce second cas, on peut être bien gêné car impossible d'utiliser ces matériels largement.

Les claviers : au format français (AZERTY), anglo-saxon QWERTY, et il y en a bien d'autres, avec plus ou moins de touches, y compris certaines touches propes à certaines machines et utilisables qu'avec certains logiciels.

Les systèmes de fichiers : le premier format assez peu visible, c'est la manière dont les supports (disques durs, clé USB,...) sont structurés suite au formatage en FAT16 ou ext2 ou HFS et d'autres encore. Un format très important.

Les fichiers : les formats des fichiers, voilà LE format le plus souvent rencontré et très souvent vécu comme problématique (le fichier ne s'ouvre pas, il n'y a pas la bonne version du logiciel, le logiciel n'existe plus,...). C'est le format des données, avec les 3 catégories (texte, image fixe ou animée et son), où se trouvent les fichiers de traiment de texte, les fichiers video, de photo ou de musique... avec leurs formats et leurs extensions connues ou pas (.html, .doc, .jpeg, .mp3, .ogg, .tex, .pdf,...).

Les métadonnées : autre format assez peu visible, le format des métadonnées est capital pour fournir des données sur les données (titre, auteur, date, type de document,...) et permettre de se retrouver dans un océan d'informations. Si le format des métadonnées est ouvert, il est exploitable facilement et largement (comme TEI).

Le codage de caractères (aussi appelé encodage) : c'est le troisième format presque invisible, celui qui code des caractères saisis, y compris ceux qui sont particuliers (e dans l'o, œ, et autres majuscules accentuées, sans parler des signes absent de nos alphabets latins) et ceux que l'on ne voit pas vraiment (espace, retour à la ligne).

Les logiciels : eux aussi ont un format, ouvert ou fermé. Dans le premier cas on parle de logiciels libres (avec sa licence, voir plus bas) et de son code source ouvert. Un logiciel au format fermé est souevnt appelé propriétaire.

Les interfaces de programmation : aussi appelés API, ce sont les petits programmes qui permettent d'accéder et de travailler avec les gros. Si ces interfaces sont ouvertes, alors cela peut inciter à utiliser le programme.

Les langage de programmation : s'ils sont presque tous ouverts (pour que les programmeurs les utilisent), certains le sont moins car dédiés à un environnement (problème de portabilité) ou alors on peut rencontrer une écriture de code volontairement « obscure » (pas de documentation, pas de respect des mises en forme,...).

Traiter d'informatique sans traiter d'Internet n'est pas concevable. Et là aussi les formats et les protocoles sont présents.

Les échanges entre machines, petites ou grosses, personnelles ou professionnlles, reposent sur le protocole ouvert TCP/IP. Pour le Web, le protocole ouvert HTTP et le format ouvert HTML sont à la base. Pour le courriel, les protocoles ouverts SMTP, POP et IMAP sont systmétiquement utilisés. Sans parler du protcole ouvert FTP.

Et à l'opposé de cela, on a des cas comme la messagerie instantanée que les industriels essayent de faire reposer sur des protocoles et formats fermés, les leurs, propres à chaque logiciel.

Le monde de l'électronique et des télécommunications

Le courrier électronique, les données au format électronique ou le vote électronique sont des sujets liés à l'informatique. Où le problème des formats se pose, notamment pour le vote électronique.

Les télécommunications ne peuvent quant à elles reposer sur des formats et protocoles propres à chaque appareil, sinon comment faxer facilement, comment télépéhoner (en fixe ou mobile) sans se soucier de 'appareil du correspondant, comment envoyer des SMS simplement.

La radio et la télévision ne reposent pas sur des formats propres à chaque appareil, sinon il n'y aurait pas eu une telle adoption et une telle pénétration des appareils faciles d'emploi.

Le monde juridique

Le monde juridique est-il un monde technique ? Sans vouloir lancer de débat ni de polémique, il est pris ici dans ce sens à propos des licences d'utilisation des logiciels et des données.

Et encore une fois, il y a des questions de formats concernant ce que ces licences, rédigées en termes techniques, autorisent ou pas : si elles sont ouvertes ou pas.

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :