Un an après : plus rien...

Il y a un an, le 23 août 2005, l'article de Formats-Ouverts.org traitait d'un débat du jeudi 23 août 2001, et aussi du projet MyLifeBits et des 60 ans du Memex. En ce 23 août 2006 il est intéressant de revenir sur cet article pour parler de l'archivage de site Web.

Le débat il y a 5 ans était intitulé « Classer/Détruire : comment émerger des océans de données ? » : il se déroulait lors de la 22e Université d'été de la communication (UEC) de Hourtin [1] et comprenait 3 intervenants (de l'Université de Paris VIII, de Kleio.net et du CNRS) et 1 intervenante, Catherine Dhérent (de la Direction des Archives de France, Ministère de la culture et de la communication).

Et quel est le nom des 3 intervenants ? A priori, il suffit de cliquer sur le lien indiqué dans l'article de 2005, (www.crepac.com/Hourtin-2001/calendrier/evenement.asp?numero=498). Et le programme de cette 22e UEC ? A priori, il suffit de consulter le site (Crepac.com). Et les Universités d'été de la communication de 2002 ou 2003 ? A priori, elles sont sur le site aussi.

Erreur ! On obtient « Site introuvable » car il n'y a plus de site ! Depuis un an, plus aucune page officielle, plus aucun contenu...

L'université d'été de la communication était une manifestation reconnue. Elle a cessé en 2005 : la dernière a donc eu lieu en 2004, c'était la 25e du nom. Un thème particulier était le fil rouge de chaque édition qui constituait un rendez-vous important juste avant la rentrée, avec des exposants, des visiteurs, des ministres, des annonces et des journalistes.

Mais avec la fin de l'UEC, malgré l'importance, fin aussi du site Web. Il ne reste donc presque rien en ligne du site officiel : pas de cache Google, et quelques pages sur le site d'Internet Archive [2]. L'archivage électronique n'est pas encore aussi systématique, et les informations sur le Web sont finalement assez fragiles.

Heureusement, il peut y avoir des pages sauvegardées sur sa machine (à condition aussi de les gérer) et aussi des documents au format papier (programmes, cartes, dépliants, notes,...), lui aussi format ouvert et faisant preuve d'interopérabilité.

Et cet exemple n'est presque rien en comparaison de l'incroyable histoire prochaine...

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :