4 passages d'un long article complet sur les coulisses techniques de la haute définition

Depuis le numéro de décembre 2006, le mensuel sur les jeux video Joystick [1] n'a plus Arnaud Chaudron dit Caféine comme rédacteur en chef (il avait aussi coanimé avec Francis Zégut [2] en 1997 et 1998 Plug-in, une émission de RTL diffusée en direct chaque soir du lundi au vendredi, à propos d'Internet).

Et dans ce dernier numéro de l'année 2006, se trouve un long article de 4 pages à propos de la haute définition, intitulé La nouvelle ère des vidéos [3] et signé C_Wiz (déjà mentionné en octobre 2005). En voici 4 extraits (gras ajouté), avec la haute définition (HD) et autres formats à l'honneur.

Les résolution de la HD :

La bonne nouvelle est que, pour une fois, tout le monde est tombé d'accord sur deux standards mondiaux : le 720 (1280 par 720) et le 1080 (1920 par 1080).

Les capacités des DVD : 9 Go sur les anciens, 15 Go pour le HD-DVD et 25 Go pour Blu-ray Disc

L'espace disponible s'agrandit, mais ce n'est pas une raison pour le gâcher. On utilise donc un « codec » pour compresser les vidéos. Plusieurs d'entre eux sont sur les rangs, à commencer par le vieillissant MPEG-2 qui sévit déjà dans les DVD. Microsoft essaye lui aussi de se faire une petite place dans ce secteur en proposant « VC-1 », un dérivé de sa technologie Windows Media Video. Mais la véritable star est un standard ouvert qui déchaîne actuellement toutes les passions, le H.264. On le connaît également sous le nom de MPEG 4 Part 10 ou encore AVC (Adcanced Video Coding). C'est, en gros, une version très améliorée des DivX et autres XviD. [4]

La protection des contenus : l'AACS [5]

Bien entendu, la paranoïa dans laquelle vivent nos amis d'Hollywood pousse à un renforcement des mécanismes de protection et d'encodage. Et, soyons honnêtes, ils n'y sont pas allés de mains mortes pour les nouvelles générations de disques vidéo. Nous avons droit à l'AACS, une série de protocoles tordus que l'on doit entre autres à Intel. L'idée de base est relativement simple : s'assurer que le contenu reste crypté de bout en bout de la chaîne.

La protection des contenus : le HDCP et l'ICT [6]

la nécessité de disposer d'une puce HDCP sur l'écran n'est pas sans poser problème. Au-delà des moniteurs informatiques qui commencent tout juste à être équipés, de très nombreux téléviseurs LCD et plasma ne sont pas compatibles avec cette norme. De quoi réduire d'autant le nombre de clients potentiels, totalement inacceptable quand une bataille fait rage entre deux formats incompatibles. Du coup, les majors ont dû lâcher du lest : le fameux « Image Constraint Token » qui indique la nécessité ou non du HDCP n'est pas utilisé.

L'article, très riche et complet parle aussi d'autres formats : le HDMI, le S-Video, le DVI, le YUV, le VGA, les boitiers rouges ou bleus et l'entrelacé (i) ou le progressif (p), avec de nombreux exemples et illustrations.

Bien sûr, dans cette approche de contrôle, les formats ouverts et l'interopérabilité ne sont pas de mise.

Sources et liens :
  • [3] Article La Haute Définition La nouvelle ère des vidéos, de C_Wiz, dossier matos, Joystick n°187, décembre 2006, page 124 à 127