Après le Massachussets et le Minnesota, voici le Texas !

Les États veulent des formats ouverts pour leurs administrations, notamment à propos de tous les documents produits en bureautique. Le Massachussets a été le premier aux États-Unis, il y a 2 ans (et les choses n'ont pas été simples et ont peu été relatées).

Le Minnesota a pris la même décision. Et voici que le Texas vient d'annoncer la même chose, avec effet pour le 1er décembre 2007, comme indiqué par l'excellent site Standards Blog de Andy Updegrove [1].

Encore une fois, la définition de ce qu'est un format ouvert est capitale. Le texte du Texas indique :

b) Chaque document électronique créé, échangé ou maintenu par une agence gouvernementale doit être créé, échangé ou maintenu dans un format ouvert, basé sur le Extensible Markup Language, et indiqué comme suit :

(1) interopérable avec divers logiciels et plateformes internes et externes ;

(2) publié sans restriction ou royalties ;

(3) implémenté totalement et indépendemment par plusieurs fournisseurs de logiciels sur de multiples plateformes sans aucune restriction de propriété intélectuelle pour les technologies utilisées ; et

(4) contrôlé par une organisation d'industriels ouverte avec un processus clairement défini à propos de l'évolution du standard.

Le mouvement des États qui veulent contrôler leurs données se développe : outre ces 3, la Belgique, la Norvège ou la France (avec le RGI) sont en faveur des formats ouverts. L'interopérabilité sera aussi de mise. Le format ouvert ODF pourra sans doute répondre à cette définition.

Sources et liens :

Et sur Formats-Ouverts.org :