Des exemples concrets des dangers des formats fermés

Le site ZDNet France publie un dossier intitulé « Dix flops high-tech en images » [1] : on y trouve une photo des 10 produits, suivie d'un texte de présentation.

Voici la liste, mais présentée par ordre alphabétique des 8 fabricants concernés :

  • pour 3Com, l'ordinateur Audrey ;
  • 2 pour Apple : l'ordinateur Power Mac G4 Cube... et le PDA Newton MessagePad ;
  • pour Cytale, le livre électronique Cybook ;
  • 2 pour Microsoft : le logiciel Origami... et le baladeur Zune (commercialisé pour l'instant qu'aux États-Unis et pas encore en Europe) ;
  • pour Motorola (et un peu Apple), le téléphone baladeur Rokr ;
  • pour Nokia, le téléphone console NGage ;
  • pour Sega, la console de jeux video Dreamcast ;
  • pour SFR, la visiophonie sur téléphone portable.

Qu'en est-il des formats ? Ce sont 10 exemples de pièges qui se sont refermés :

  • quand « les correspondants doivent avoir un combiné compatible », impossible à la technologie d'être utilisée tant qu'elle ne s'est pas assez répandue ;
  • comment continuer de jouer avec une console qui n'a plus de cartouche à son format ?
  • que deviennent les données enregistrées à des formats fermés propres à une des machines disparues et à ses logiciels ?

Ce dernier point est le plus problématique : il n'y a qu'un seul logiciel cité dans la liste (Origami de Microsoft), mais comme les appareils électroniques et numériques utilisent des logiciels, ils peuvent emprisonner les données créées.

Avec chaque logiciel actuel utilisant un format fermé, le risque est identique. Au contraire des formats ouverts. Dans cette liste de 10 exemples, les produits ont disparu, sont arrêtés ou ne bénéficient plus du soutien de son entreprise créatrice. Et cette entreprise peut aussi disparaître...

Précision : la liste peut être allongée de manière non-exhaustive avec les matériels et logiciels comme BeOS, OS/2, Palm Pilot, ClarisWorks, AmiPro, Atari, Amiga et autres DreamWriter.

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :