Des formats ouverts pour le livre électronique

Le livre électronique peut s'appuyer sur un écran ou sur du papier électronique, comme pour le Kindle d'Amazon. Mais dans chaque cas, la même question se pose à propos des contenus, la question ELF : Et Les Formats ?

En 1999 avait été lancé le format Open eBook (OeB) [1] défini par l'Open eBook Forum (OeBF). En 2005, l’OeBF est devenu l'IDPF, l'International Digital Publishing Forum [2], qui a élaboré 2 formats :

  • Open Publication Structure 2.0 (OPS), basé sur du XML ;
  • OPS Container Format 1.0 (OCF), un format compressé pour l'acheminement d'OPS.

L'une des particularités de ces 2 formats est qu'il s'agit de formats ouverts revendiqués officiellement comme tel sur la page de FAQ du site de l'IDPF [3] :

Qui peut utiliser ces standards ?

Tout le monde. Il n'y a pas de coût associé à l'usage des spécifications de OPS et de OCF.

Y a-t-il des éléments propriétaires dans ces standards ?

Non. Les spécifications sont basées sur des spécifications ouvertes ou du domaine publice comme XML, XHTML, CSS, Unicode, DTBook, Open Document Format (ODF) et d'autres. Toutes les versions des spécifications IDPF relèvent de la politique de propriété intélectuelle de l'IDPF qui exige de ses membres de révéler les parties brevetées.

Pour les créateurs de contenus, cela permet de produire avec des avantages réels (coût, indépendance, ouverture technique, puissance). Pour les utilisateurs, cela permet « d'échanger des fichiers OCF non protégés [les protections éventuelles viennent par dessus les formats IDPF qui ne les incluent pas] entre différents appareils de lecture, offrant ainsi une interopérabilité transparente. »

Sources et liens :