Quand le logiciel ne reconnait plus les siens (de documents)

Vendredi 28 mars se déroulait la Journée numérique 2008 de Paris Centre Universités (PCU, soit Paris-Sorbonne, Paris-Descartes et Paris-Diderot). Rencontre et témoignage de plusieurs enseignants de mathématiques :

On a un vrai problème avec les formules de maths qui sont dans nos documents. L'éditeur d'équation de Word a changé au fil des versions mais sans reprendre les anciens codages qui étaient utilisés. Les parties de maths sont donc inutilisables et presque perdues, alors qu'il s'agit du même logiciel : on a au mieux les images des équations à la place.

Voilà un exemple parfait de l'emprisonnement des données dans un format fermé dont l'éditeur du logiciel décide du sort : pas de compatibilité avec les anciens formats du même logiciel. Et la question logique :

Comment faire pour avoir une réelle pérennité de nos documents et ne pas avoir à tout resaisir, voire abandonner nos archives du travail réalisé ?

Réponse générale : avoir des formats ouverts pour les données. Donc ici des formules de maths basées par exemple sur la syntaxe ouverte de TeX/LaTeX (qui existe depuis 1978, soit 30 ans, pour TeX !) [1] ou encore sur le format MathML (un format ouvert de type XML du W3C) [2]. Les logiciels qui utilisent ces formats ouverts peuvent être LyX [3], OpenOffice.org [4] ou encore un éditeur de texte puissant [5].

Et plus généralement, en maths ou pas, où en sont vos archives numériques qui sont votre patrimoine numérique ?

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :
  • le jeudi 29 mars 2007 : 1 article (Le ministère de la Défense prend appui sur les standards ouverts)
  • le mercredi 29 mars 2006 : 1 article (Notules du 29 mars 2006)
  • le mardi 29 mars 2005 : 2 articles (Formation de documentalistes aux formats ; Libre accès à l'information grâce à l'interopérabilité)