Les forces militaires alliées du Traité de l'Atlantique Nord et les formats

Du du 2 au 4 avril 2008 se tient le Sommet de l’OTAN [1], à Bucarest en Roumanie [2]. Et Les Formats ?

En effet, comme toutes les structures militaires ou civiles, le numérique est présent, au niveau administratif comme au niveau opérationnel : la bureautique et les communications sont par exemple directement concernés.

Pour ce qui est du travail en interne, voici ce qu'indique la fiche de poste [3] des secrétaires/d'assistant(e)s au siège de l'OTAN en secrétariat international du Service du recrutement :

[passer] un test de connaissances en informatique (WORD, PowerPoint et Excel) (90 minutes)

[savoir] dactylographier et mettre en forme [...] au moyen des logiciels communément utilisés à l'OTAN (Word, PowerPoint, Excel, etc.)

Les formats des documents générés (dont « les mémorandums et des notes d’accompagnement des documents ») sont sans doute ceux propres aux logiciels, donc plutôt fermés. Il y a bien le « etc. » dans le second extrait, mais il pourrait s'agir de Outlook... même si le courrier électronique n'est pas mentionné dans le descriptif du poste.

En faveur des formats ouverts, il y a bien « tenir à jour un système d’archivage bien structuré, tant sur papier que sous forme électronique » avec l'archivage électronique.

Cependant, dans ce secteur stratégique, il y a aussi une guerre des formats : lesquels utiliser, et aussi quels logiciels employer ? Les enjeux sont capitaux : les formats et les protocoles utilisés seront ceux exigibles des partenaires... L'exemple du porte avion français rappelle ce rôle capital des formats, et bien plus encore si on les considère tout simplement comme des munitions.

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :