Musique classique : pas de numérique !

Le 1er janvier 2009, c'est le concert de Nouvel An [1] à Vienne avec l'orchestre philharmonique de la capitale autrichienne. Seulement à Vienne en fin de matinée ? Non, succès du format oblige, un concert de Nouvel An s'est également déroulé à La Fenice [2] à Venise en fin d'après-midi.

Quel est le point commun, outre la date ? Le papier ! En effet, devant les musiciens de Vienne et de Venise, aucun écran plat tactile haute définition affichant les notes issues d'un fichier numérique. Des partitions (un format d'écriture) sur du papier (un format de support). Pas de souci de format pour lire et pour jouer en maîtrisant son pupitre : des formats ouverts.

Musique classique : du numérique !

Autre ville, autre orchestre, autre format : Berlin, son (!) philharmonique [3] et du numérique. Pas pour les partitions, mais pour les retransmissions des concerts. En effet il est possible de s'inscrire au Digital Concert Hall pour un concert ou pour l'année (15 concerts) et de suivre la représentation depuis chez soi, via le site Web spécialement mis en place [4]. Un site numérique, une musique numérique... et donc des formats numériques : connexion haut débit, navigateur Web et lecteur Flash dans la dernière version du format (car « This website was created with Adobe Flash »). Une belle initiative, qui serait (sera ?) encore plus belle avec des formats encore plus ouverts.

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org le 7 janvier :