Permettez-moi en cet an neuf,
Pour ce Printemps des Poètes deux mil neuf,
Encore une fois d'essayer
Du sujet des liens de traiter.

Il s'agit des très nombreux sites,
Qui sur le Web ont établi leur présence
Mais qui dans leurs mentions écrites,
Ont une approche d'absence.

On y lit : « Tout lien hypertexte avec ce site
doit faire l'objet d'une autorisation préalable »
Parfois même elle doit être « écrite »
Sinon l'action en justice serait envisageable.

Si mon texte n'est pas de la grande poésie,
Celui ci-dessus me laisse toujours abasourdi.

Le lien hypertexte semble un presque rien,
Mais ce petit rien est à la base de tout.
Avec lui le Web donne les moyens
De passer de sites en sites avec ce simple ajout.

Donner un lien vers une page,
C'est un peu lui rendre hommage.
C'est donner une référence,
Et d'un clic la consulter avec aisance.

Alors, permettez-moi de le dire :
Ce choix, les liens sans autorisation d'interdire,
Ne permet pas sur le site de venir
Et de l'information y quérir.

Et permettez-moi concrètement de questionner :
Les Google et autres moteurs ont-ils leur demande envoyé ?
Les courriels, textes, signatures, marque-pages, et autres commentaires avec l'adresse du site,
Ont-ils été autorisés pour que chaque mention ne soit pas illicite ?

Car techniquement, l'adresse du site citer
C'est un lien vers elle créer.
Établir un lien hypertexte est élémentaire :
Une autorisation préalable est d'une autre ère.

Écartant donc l'exigence,
Je place des liens en référence.
Ni hors-la-loi ni voleur,
Je le fais sans détourner du site la teneur.

Enfin, si vous lisez ces lignes,
Appliquer le principe d'un Web digne,
Et permettez, grâce aux liens, aux sites d'accéder,
Sans autorisation spéciale qui vient le Web dénaturer.

Quelques autres articles sur les liens hypertextes :
Et sur Formats-Ouverts.org le 15 mars :