Voici 3 autres cas pour les services juridiques de certains sites Web

Certains sites Web indiquent qu'il ne peut y avoir de lien hypertexte vers eux sans autorisation préalable (parfois écrite). Les problèmes que cela soulève sont nombreux et ont été listés dans une Note de synthèse. Elle était incomplète : voici les 3 autres cas à soumettre,

Le cas de Twitter : ce site a-t-il l'autorisation de faire des liens ? Sinon, les sites demandant une autorisation vont-ils attaquer Twitter pour établissement de lien sans autorisation ? La question est valable pour le site Identi.ca qui propose aussi du microblogging avec des liens.

Le cas des adresses compactées : sur Twitter, il arrive de donner des adresses de sites plus compactes que l'adresse complète, en utilisant un service en ligne (comme TinyURL). Ces sites ont-ils l'autorisation ? Sinon, seront-ils attaqués ?

Le cas des pointages faux : soit le site Toto.com qui demande une autorisation pour faire un lien vers lui. Soit un auteur de lien (comme dans un site Web ou dans un document texte) qui écrit l'adresse Toto.com mais :

  1. qui envoie... chez un concurrent... par exemple Tata.com ;
  2. qui envoie dans le mur... c'est-à-dire vers une page qui n'existe pas (erreur 404, mais pas chez Toto.com).

Les autorisations de liens sont incompatibles avec le Web : les liens hypertextes ont un format ouvert et sont à la base du Web.

Et sur Formats-Ouverts.org le 11 octobre :