Le tout premier juriste... mais aussi les autres responsables actuels de sites

Précision : le zéro utilisé dans le titre désigne le point de départ, en liaison directe avec la question suivante : « Qui a commencé ? »

Qui est le premier a avoir indiqué cette mention sur son site Web : « établir un lien hypertexte vers notre site nécessite une autorisation » ?

Quel est le service juridique qui a réussi le premier à faire passer la phrase ci-dessus dans les Mentions légales ou dans les Conditions générales d'utilisation, en précisant parfois « autorisation préalable », voire « autorisation préalable écrite » ?

Comme pour une maladie, cette approche s'est propagée et se retouve sur de très nombreux sites : Simply Market, Champion, ou Sony, Alstom, RATP, Bombardier, Pfizer et bien d'autres. Pourtant elle va à l'encontre même de la nature du Web où les liens et leurs technologies (TCP/IP, HTTP et HTML) sont ouverts.

Remonter la chaîne et isoler le site de départ permettrait de mieux comprendre la propagation qui a eu lieu, interressante pour l'histoire du Web. Mais il est sans doute encore plus important de signaler aux sites actuels concernés les 10 questions problémes soulevés par l'approche « pas de lien sans autorisation » (pdlsa en abrégé).

Et les moteurs de recherche ?

Quelle est la position des moteurs de recherche sur le sujet ? S'ils n'ont pas d'autorisation des sites qui en demandent, ils ne respectent pas leurs conditions : vont-ils retirer les sites de leur base ou juste ne plus faire de lien vers eux ? Cela a été développé dans un article Liens et sites de recherche.

J'ai contacté ou tenté de contacter les 4 grands moteurs de recherche : trouver une adresse de courriel pour ce type de question générale n'est pas facile (en revanche pour le service commercial, c'est très bien indiqué). Bilan :

  • Exalead : contacté et... une réponse ;
  • Google, Microsoft Bing, Yahoo! : contactés... mais aucune réponse.
Et sur Formats-Ouverts.org le 13 octobre :