Cela gronde dans la presse spécialisée des jeux video : on le lit dans les éditoriaux (« Maudits soient les DRM ! » in Joystick n°230 p. 46), dans les critiques des nouveautés (« Moins : Nécessite une connexion internet » in Joystick n°229 p. 66 ou « Moins : Vermine de DRM » in Joystick n°230 p. 61) ou dans les encadrés (« Internet... ou rien » in Joystick n°229 p. 67).

Les jeux video peuvent se diviser en 2 grandes catégories :

  • les jeux solo : c'est la plus ancienne version où on joue contre la machine et l'intelligence articielle du jeu avec éventuellment différents niveaux de difficulté ;
  • la version multijoueurs en ligne : les adversaires ou les partenaires sont d'autres humains connectés via Internet.

Mais voilà que certains jeux comme Splinter Cell Conviction, Assassin's Creed 2, Silent Hunter 5 ou Command & Conquer 4 obligent même en version solo à disposer d'une connexion Internet et à rester connecter pour profiter de son achat. Il y a vérification de cette connexion et de l'indentification au cours du jeu... Ainsi :

  • si le serveur chargé de vérifier ne répond pas à temps (surcharge)...
  • si la connexion faiblit faute au traffic...
  • alors il y a ralentissement du jeu, retour au menu ou pire, des pertes de sauvegardes !

Ce système de protection des jeux sur ordinateurs est supposé lutter contre le piratage. Jouer n'est plus possible hors 1) d'une surveillance systématique et en détails du joueur 2) d'un cadre technique permettant d'offrir une expérience utilisateur sécurisée (rayer la mention inutile).

Les formats numériques à l'action ne sont pas ouverts, comme c'est très souvent la règle pour contrôler son marché.

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Le 5 juillet sur Formats-Ouverts.org :