Déclaration d'indépendance du développeur : un additif, un

Le 20 juillet dernier, un appel était publié par l'Open Group, soutenu par IBM, en faveur de l'interopérabilité et des standards ouverts. Un texte bien rédigé qui était mis en avant ici-même dans un billet.

Ce billet finissait d'ailleurs ainsi : "Rien à ajouter ! (si, le rappel de ce que sont les vrais standards ouvert)" ; avec le lien vers la définition d'un standard ouvert donnée par la loi française.

Or, à bien reprendre cette définition concise mais complète, un manque apparait dans le texte de l'appel : celui concernant les brevets.

En effet, un format peut être ouvert, publié, documenté, accessible sans frais ni contrainte... mais avec son utilisation soumise à brevet : cela va alors à l'encontre même d'une libre utilisation (qui peut certes être concédée un temps, ou dans certains cas, mais qui n'est pas systématique).

D'ailleurs le fait même qu'un brevet soit déposé entraine publication de son objet, pour faire connaître son existence. Et le brevet est un moyen de protection, point cité dans la déclaration.

Finalement, je préfère encore plus cet appel mais avec un additif clair : celui concernant la non-utilisation de brevets dans les formats, pour qu'ils soient vraiment ouverts et pour une réelle interopérabilité.

Sources et liens :