Pour les standards ouverts, par deux fois

Début et fin septembre, deux textes furent publiés appelant à l'utilisation des standards ouverts, qui chacun soulève une question importante, en y apportant sa réponse.

Le 9 septembre 2005, un rapport rédigé par des membres de l'Open ePolicy Group a été remis à la Banque Mondiale, intitulé Roadmap for open ICT ecosysytems. Il recommande l'utilisation des standards ouverts pour assurer l'interopérabilité et faciliter la croissance et l'innovation.

Les standards ouverts lient ensemble les écosystèmes ouverts des technolologies de l'informations et de la communication et assurent l'interopérabilité (Open standards bind together open ICT ecosystems and drive interoperability.)

On ne peut a priori que soutenir ce type de déclaration. Cependant la question de la définition retenue pour un standard ouvert se pose. Les standards ouverts tels que définis dans ce document peuvent nécessiter de payer des royalties pour l'utilisation de licence, ce qui n'est pas le cas de la définition dans la loi française.

Le 28 septembre, lors du Forum e-Démocratie d'Issy-les-Moulineaux, un appel Pour une démocratie électronique libre a été publié. Il conclut par la « volonté de construire une démocratie électronique Libre basée sur des outils, des formats de données et des protocoles libres et ouverts. »

Ici aussi, on ne peut a priori que soutenir cette déclaration. Cependant, le message concerne aussi le vote électronique avec des standards ouverts et des logiciels libres. Or la question du vote électronique soulève de nombreux problèmes, le vote papier étant quant à lui un format ouvert.

Sources et liens :