Un texte, avec 3 points forts

En cette période de rentrée, voici le moment de signaler un article paru le 27 juin 2006, signé Simon Phipps de la société Sun, et intitulé Freedom To Leave [1]. Certes, le texte est en anglais, mais sa lecture est importante.

L'article part d'une question d'un journaliste : « Pourquoi y a-t-il autant de nouveaux logiciels comme les traitements de texte ou les calendriers ? ». Car ces nouveaux outils utilisent des standards ouverts qui offrent la possibilité d'importer ses anciennes données et aussi de les exporter ensuite si besoin vers d'autres outils, donc pas de verrouillage (le lock-in [2]) : on est libre d'essayer très facilement (et d'adopter ou pas). L'interopérabilité en action.

Extrait :

That feeling is caused by more than interoperability - it takes full substitutability for me to have the confidence to stay as well as the freedom to leave.

Soit ces 2 points : « to have the confidence to stay as well as the freedom to leave » et « more than interoperability - substitutability » Dit autrement en anglais : the choice to stay because of the freedom to leave et substitutability instead of interoperability.

Et en français : grâce aux standards ouverts, décider de rester car on a la liberté de partir et pouvoir substituer plus encore qu'avoir l'interopérabilité.

Enfin, l'article donne une définition d'un standard, en 4 points :

  1. des droits de propriété intellectuelle non-restrictifs ;
  2. des implémentations multiples ;
  3. des plate-formes également multiples et non pas une seule ;
  4. une implémentation en logiciel libre de référence.

« Tout cela est plus que l'interopérabilité. L'interopérabilité était un bel objectif dans les années 90 » mais « Le réseau a tout changé ».

Pour la traduction de « substitutability », il y a plusieurs solutions pour dénommer ce « plus que l'interopérabilité ».

Sources et liens :
Et sur Formats-Ouverts.org :