Deux prises de position et appels aux responsables français

Les brevets sont un danger pour l'interopérabilité et ne permettent pas d'avoir de vrais formats ouverts, comme le souligne le récent exemple de l'OASIS. Ces brevets dans les formats sont aussi dangeureux que ceux dans les logiciels. Contre ces dangers, deux associations, l'AFUL et l'APRIL, ont chacune publié un communiqué de presse pour dénoncer cette situation et en appeler aux responsables français pour le vote en conseil le 7 mars.

La lutte contre la brevetabilité du logiciel est donc un enjeu de société qui met en cause la sécurité des États, leur économie, leur indépendance technologique et surtout leur indépendance culturelle. (AFUL)

À l'heure où l'Union Européenne peine à respecter les objectifs fixés par le processus de Lisbonne, le choix de la brevetabilité illimitée, aujourd'hui du logiciel, demain des méthodes intellectuelles et commerciales, est donc pour le moins curieux. (APRIL)

Sources et liens :

Voir aussi le billet suite à la décision du 7 mars.