Pellicule contre disque dur, l'exemple de Star Wars

L'épisode III (le numéro est en chiffre romain : tel est... le format de numérotation retenu) de la saga Star Wars est sorti en France depuis une semaine, et selon les statistiques des entrées, le succès est au rendez-vous. On peut aussi visionner des « épisodes » au format Lego ou au format III,V...

Dans ce dernier cas il faut souligner que le film en question, Star Wars Revelations, n'est disponible qu'en numérique. Au contraire de son dernier modèle qui est presque exclusivement diffusé sur pellicule argentique.

Cependant, la version de La Revanche des Sith existe aussi au format numérique, le film ayant été tourné en numérique. Avec quelques salles spécialement équipées en matériel de projection dédié qui le diffuse donc sans recours aux bobines de pellicule. Une évolution, voire le début d'une future révolution. C'est l'un des points que souligne un très bel article du journal Libération :

Adieu ! Adieu au cinéma argentique, dont la saga réussit, d'un point de vue historique, à incarner à la fois l'apogée et le glas. Les premiers maillons ont été les films sur pellicule les plus populaires du monde, les derniers maillons, entièrement tournés en numérique, sifflent la fin d'un règne technologique séculaire.

En France en mai 2005, ce sont moins de 10 salles qui peuvent projeter le film en numérique, sur un total de plus de 5300... La révolution n'en est vraiment qu'aux prémices. Mais avec là aussi le sujet des formats : le format des supports, la durée de vie d'un disque dur, le format (plutôt fermé qu'ouvert) du fichier du film, avec sa conservation et son archivage. La pellicule argentique se dégrade ; mais le numérique aussi, il n'est pas éternel.