Que se passe-t-il quand un système de transmission d'images video moderne (ici appelé Rover) est mis en place par un pays dominant (ici les USA) ? Les partenaires (ici les alliés au sein de l'OTAN) sont obligés de suivre « une logique verticale qui va du dominant aux dominés » :
En établissant des normes calquées sur leurs modes d'actions nationaux (Rover n'était même pas aux normes Otan), les Américains déclenchent une suite de crash programs chez leurs alliés, poussés par l'impératif catégorique de l'interopérabilité en coalition [...] La situation équivaut à la reconnaissance explicite d'une subordination doctrinale et opérationnelle des alliés s'ils désirent réellement pouvoir combattre avec les Etats. (gras ajouté) [1]
De l'intérêt des formats qui ne sont pas ouverts... Une citation à rapprocher de celle du général Vincent Desportes : « L'interopérabilité est un objet politique avant d'être un objet technique. ».
Sources et liens :
- [1] Phrases de Olivier Zajec, directeur adjoint du pôle prospective stratégique à la Compagnie européenne d'intelligence stratégique (CEIS), tiré de l'article Rover : progrès tactique, mais défaite stratégique, de Jean-Dominique Merchet, le 30 mars 2010, http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/03/rover-progr%C3%A8s-tactique-mais-d%C3%A9faite-strat%C3%A9gique.html
