Quand des noms communs et propres sont à vendre, ils peuvent être achetés !

Le sous-titre ci-dessus est une belle lapalissade commerciale. Il ne s'agit pas ici des noms qui sont déjà enregistrés (Bonnat, Apple, Ubuntu, Clairefontaine,...) et dont certains sont même devenus des noms communs suite au succès rencontré (kleenex, caddie, Rolls, frigidaire, bic, walkman, technicolor,...) : ils sont protégés et appartiennent à un détenteur.

Il s'agit dans ces lignes de signaler le cas de noms communs, ouverts comme la plupart de ces mots, qui peuvent être achetés temporairement auprès du moteur de recherche Google : leur format passe en quelque sorte d'ouvert à fermé (car acheté). De ce fait, en les cherchant, un lien vers le site acheteur va apparaître dans les résultats fournis. Il n'y a pas forcément de rapport direct entre le site et le mot : par exemple pour le mot « adhérent », pourraient figurer comme liens commerciaux la FNAC, Formats-Ouverts.org, une association ou autre.

Depuis fin 2005, cette possibilité d'achat a été utilisée de manière importante dans le marketing politique qui se lance sur le Web : ainsi, ce sont des termes comme banlieue, émeute, mais aussi RATP ou Netizen qui ont été temporairement achetés. Le très bon site Technologies du langage de Jean Véronis en traite de manière détaillée.

Sources et liens :