Du nouveau depuis Standblog.org, Casualtek.com et Jerome.Colombain.com

Voici 3 éléments nouveaux à propos du dossier des DRM, illustration de l'absence d'interopérabilité et de formats pas vraiment ouverts.

Et de un : Tristan Nitot se met un peu en retrait et passe la balle...

L'incontournable site Standblog de Tristan Nitot l'a annoncé le 20 février : « Je n'ai pas le temps de traiter tout cela » à propos des retours d'exemples qu'il avait sur des problèmes posés par les DRM. Il avait notamment illustré et vécu ces problèmes avec le Noël de son fils Robin à qui on avait offert CD audio et lecteur tout neufs... mais CD inutilisable car avec DRM, ce qui lui avait fait lancer : « Si un des patrons de cette auguste major venait à passer par là, je crois bien que je lui offrirais un bain de minuit dans la Seine toute proche, avec des charentaise en béton de ma confection. ».

Même s'il continuera de les citer, Tristan ne peux traiter les DRM comme il le voudrait et il indique : « Je vous recommande deux endroits pour vous informer sur les dangers des DRM : Formats-Ouverts.org, et en particulier son billet récapitulatif Dossier DRM

Merci beaucoup pour cette recommandation, mais hélas je ne vais pas non plus tout suivre ni tout restituer. En revanche le dossier DRM continuera de s'allonger avec des articles comme celui-ci pour illustrer concrètement les DRM.

Et de deux : le site Casualtek, à consulter

Le second site annoncé ci-dessus est « La catégorie DRM de Casualtek, le blog d'un journaliste qui fait un vrai travail d'investigation sur les DRM ». Il s'agit de Valéry Marchive, journaliste de presse informatique professionnelle et grand public depuis 1996.

Sa rubrique « drm & co » fait le point, étudie de manière détaillée et technique les différentes technologies utilisées et qui emploient les DRM : HDCP, HDTV, HDMI, CPRM,... Une très bonne ressource, à consulter régulièrement.

Et de trois : Jérôme Colombain, sa musique et les DRM, la suite... pire...

Jérôme Colombain, journaliste, expliquait comment il avait perdu toute sa musique numérique en changeant de matériel.

Bonne nouvelle : il a tout récupéré ! Les deux enseignes chez qui il avait acheté ses fichiers lui ont permis de tout débloquer. Est-ce dû à la célébrité de l'histoire qui s'est propagée très rapidement, à sa notoriété légitime, à la réaction habituelle des enseignes face à ce problème sans doute pas aussi rare ? Sans doute toutes ces raisons.

Mauvaise nouvelle : c'est pire ! Car à peine retrouvée, sa musique n'est pas utilisable ailleurs que sur son ordinateur de bureau ! Ainsi :

Impossible d’écouter dans mon salon la musique que j’ai achetée dans mon bureau !

En effet, les DRM présents sur les fichiers de musique peuvent interdire à l'ordinateur de salon (les fameux media-center) de jouer la musique sur un autre ordinateur que celui qui a servi pour l'achat et le téléchargement. Cette approche une utilisation-un achat des contenus avec DRM qui limitent et contrôlent les usages pose la question suivante : n'est-ce pas de la simple location de musique ? Et plus encore :

Finalement, la notion de possession en ce qui concerne les biens culturels n’est-elle pas désuète ?

Un excellent article, qui est même plus dur que le précédent : « Le problème, c’est que le consommateur devra payer à tous les étages ».

Sources et liens :