Décisions et calendrier de la Commission européenne pour la BNUE (le dossier Bibliothèque numérique a été mis à jour)

Le 2 mars, la Commisssion européenne a annoncé dans un communiqué de presse plusieurs décisions à propos du projet de la bibliothèque numérique européenne (BNUE), « projet phare de la stratégie globale de la Commission pour stimuler l’économie numérique » :

  • dénommée TEL, The European Library, elle a été lancée par des membres de la Conférence des bibliothécaires nationaux européens ;
  • les résultats de l'enquête lancée du 30 septembre 2005 au 20 janvier 2006 sur les bibliothèques numériques ont été publiés ;
  • 27 mars 2006 : réunion d'un groupe à haut niveau sur la bibliothèque numérique européenne, présidé par Mme Reding. Il réunira les principales parties concernées de l’industrie et des institutions culturelles et abordera des questions telles que la collaboration entre les secteurs public et privé dans le domaine de la numérisation et des droits d’auteur ;
  • mi-2006 : présentation d'une proposition de recommandation sur les obstacles à la numérisation et à l’accessibilité en ligne ;
  • fin 2006 : mise en place d'une collaboration entre les bibliothèques nationales de l'UE ;
  • en 2006 : la Commission présentera sa stratégie pour la création de bibliothèques numériques consacrées au contenu scientifique et universitaire ;
  • avant la fin 2006 : une communication de la Commission sur le «contenu en ligne» traitera des questions plus vastes telles que la gestion des droits de propriété intellectuelle à l’ère numérique ;
  • en 2008 : 2 millions de livres, films, photographies, manuscrits et autres œuvres culturelles accessibles via la bibliothèque numérique européenne ;
  • en 2010 : au moins 6 millions de documents disponibles ; et chaque bibliothèque, archive ou musée d’Europe sera potentiellement en mesure de relier ses ressources numériques à la bibliothèque numérique européenne.

La Bibliothèque nationale de France (BnF) a indiqué dans un communiqué qu'elle « se réjouit » de ces décisions et « poursuit son action pour que la contribution française à ce projet qu’elle a ardemment porté soit à la mesure de l’enjeu ».

Souhaitons que pour interconnecter les différentes bibliothèques et structures citées (archives, musées,...) ce sont bien des standards ouverts qui seront utilisés, afin d'assurer entre autres l'interopérabilité des systèmes et avec les utilisateurs. Cela avait été déjà cité dans la lettre ouverte du 1er juillet 2005 et admis par le président Jeanneney à Bordeaux en octobre 2005.

Sources et liens :